PLUS DE 40 ANS DE SUCCÈS
LE ROYAL PALACE PRÉSENTE
SA NOUVELLE REVUE

Deuxième cabaret de France, le Royal Palace est un lieu magique niché au cœur de l’Alsace. Depuis plus de 40 ans, le petit village de Kirrwiller est le théâtre d’un spectacle époustouflant où glamour, émotion, chant, danse et comédie s’entremêlent harmonieusement. Les spectateurs sont transportés dans un monde féerique de strass, de paillettes, de plumes et de talents. Écrin prestigieux et incontournable pour tous les passionnés de music-hall, le Royal Palace, c’est Las Vegas en pleine Alsace !

LE ROYAL PALACE EN 8 DATES

1980 Pierre Meyer et son épouse Cathy reprennent le restaurant familial tenu auparavant par les parents de Pierre. Ils créent une petite scène afin d’y accueillir des spectacles.
1989 Pierre Meyer investit 1,5 million d’euros dans la construction d’une scène de 200 m², équipée d’un plateau hydraulique. Parallèlement, il monte ses propres revues plutôt que d’engager des spectacles clés en main. Le succès est immédiat et le Music-Hall accueille 600 personnes par jour.
1996 Le cabaret fait peau neuve et un nouveau complexe de 800 m² sort de terre : le Royal Palace est né ! L’amphithéâtre de 987 places permet de voir les choses en grand : la scène est désormais deux fois plus grande, avec une ouverture de 25 m sur 20 m de haut. La même année, le restaurant Le Majestic est, lui aussi, agrandi afin de pouvoir régaler jusqu’à 800 convives.
1998 Un deuxième restaurant ouvre ses portes, Le Versailles. 150 convives peuvent y déjeuner ou y dîner dans un cadre cossu et feutré, plus intime.
2010 Pour ses 30 ans, le Royal Palace ajoute de la vidéo à ses spectacles. Pierre Meyer investit 600 000 € dans un gigantesque écran LED, le plus grand d’Europe à l’époque.
2015 Après un an de travaux, le Royal Palace fête son 35me anniversaire avec l’inauguration du Lounge Club, un espace moderne et atypique de 2 200 m² sur deux niveaux, digne des plus grands clubs dans le monde, qui peut accueillir jusqu’à 1 000 personnes dans une ambiance lounge bar.
2021 Repoussée d’un an pour cause de crise sanitaire, la revue Trésor marque les 40 ans du Royal Palace.
2022 Le Royal Palace s’impose comme le 2e plus grand cabaret de France, juste après le mythique Moulin Rouge et reste le plus grand cabaret en région.
DES CHIFFRES
À DONNER LE TOURNIS
Le Royal Palace, c’est…
130 personnes qui travaillent à Kirrwiller, dont 43 artistes
8000 m² sortis de terre au fil des agrandissements
Plus de 300 costumes

PIERRE MEYER
« CETTE IDENTITÉ, LE ROYAL PALACE EST LE SEUL
MUSICAL-HALL À L’AVOIR ! »

Dire que certains l’ont pris pour un fou lorsque Pierre Meyer a eu l’idée d’ouvrir un music-hall d’envergure internationale dans son village alsacien ! Mais ça, c’était il y a plus de quarante ans ! Nul besoin de prouver qu’il a gagné son pari. Et haut la main ! Le Royal Palace, c’est aujourd’hui 200 000 spectateurs par an et plus de 5 millions depuis son ouverture. Un succès phénoménal qui doit pour beaucoup à la personnalité de cet homme engagé, inventif, visionnaire et bienveillant. Pierre Meyer a la volonté de proposer chaque année au public un spectacle grandiose et inédit.
Que ressentez-vous quand vous regardez en arrière et que vous contemplez l’incroyable chemin parcouru ?
« Je n’ai qu’un seul mot résumer toutes ces années : bonheur ! Le bonheur, pour moi, d’avoir su installer cette salle de music-hall à Kirrwiller, un village alsacien que personne ne connaissait, et d’en avoir fait le deuxième plus grand cabaret de France. Mais aussi le bonheur des spectateurs ! Mon métier, c’est bien de donner du bonheur aux autres. Quand les clients nous remercient pour le bon moment passé avec nous, c’est la plus belle des récompenses. Ça me donne envie de continuer et m’incite à ne surtout pas me reposer sur mes lauriers ! »
Ce n’est pas votre cas. Tous les ans, une nouvelle revue, c’est fou !
« Oui, mais c’est à ce prix que nos clients nous restent fidèles et que nous attirons de nouveaux spectateurs grâce au bouche à oreille ! Lorsqu’on produit un spectacle de qualité et que l’on présente quelque chose d’exceptionnel, les gens suivent. J’y mets les moyens car j’investis chaque année plus de deux millions d’euros dans une nouvelle production. L’appui de la presse et des médias nationaux nous a aussi beaucoup aidés. »
Le Royal Palace n’est pas une success story franco-française !
« La notoriété de notre cabaret a largement dépassé les frontières de la région Grand Est. Aujourd’hui, les spectateurs viennent de toute la France, et même d’Europe ! Pour les touristes qui viennent visiter l’Alsace, le Royal Palace est devenu un site incontournable, à visiter comme un monument. C’est la cerise au kirsch sur le gâteau ! (Rires) »
Quelle est la recette d’un tel succès ?
« Pour moi, elle tient en 3 éléments : Premièrement, des chanteurs-comédiens de haut vol. Deuxièmement, des attractions d’un excellent niveau, que je signe souvent deux ou trois ans à l’avance. Comme ce sont les meilleures, les patrons de cabarets, cirques et music-halls du monde entier se les arrachent ! Et troisièmement, un ballet au top. Le Royal Palace se distingue des autres établissements par cette notion de spectacle « musical », au sens où on l’entend à Londres dans le West-end ou à Broadway à New York. Cette identité, nous sommes les seuls à l’avoir ! »
Vous êtes obnubilé par l’évolution, l’amélioration. Des mots que vous faites rimer avec perfection !
« Oui et je fais bien ! Vous savez, je pense à notre clientèle d’habitués. Les gens sont prêts à être émerveillés chaque année. Ce n’est pas en changeant la couleur des plumes des danseuses que nous atteindrons ce but ! Qu’elles soient rouges, cette année, et bleues l’an prochain ne les intéresse pas ! Ils attendent de nous une vraie prise de risques, une originalité. On corrige, on progresse, on avance, on ne peut pas ne pas être en perpétuel mouvement. Si vous n’anticipez pas, vous n’innovez pas, les gens sont déçus et ils ne se déplacent plus. On les perd pour toujours ! Pour moi, l’avenir, ce sont les effets spéciaux. J’en parle souvent avec Mathieu ! »
Présentez-nous votre nouvelle revue !
« Celle-ci est encore plus exceptionnelle que les précédentes selon moi. Il fallait déjà trouver quatre déesses qui soient aussi bonnes chanteuses, comédiennes que danseuses, ce qui n’était pas évident. Nous avons la chance d’avoir ces perles rares, tout cela grâce à Jasmine Roy qui est notre responsable de casting et coach vocal. Un spectacle au Royal Palace, c’est toujours un tiers de comédie musicale, un tiers de numéros de cirque et un tiers de revue. Cette année, les huit numéros d’attraction, là aussi, sont des numéros remarquables, récompensés dans les festivals de cirque les plus prestigieux du monde entier. Nous avons tellement bien travaillé la saison précédente que nous avons mis la barre encore plus haute en multipliant aussi les costumes avec beaucoup plus de plumes, de paillettes et de strass. »
Se réinventer chaque année, un sacré défi…
« Ce serait trop beau si on pouvait laisser le même spectacle deux ans de suite. Mais tellement de nos clients reviennent d’année en année qu’il faut se renouveler. Avec Déesses, il y a énormément de choses qui se passent sur la scène, – entre les lumières, les vidéos sur les écrans et la magnificence des décors -, qu’il faudrait même revoir le spectacle une deuxième fois pour être sûr d’avoir tout vu ! Tout ce public fidèle ne doit pas se déplacer pour rien dans notre campagne perdue : il doit être bien accueilli. C’est pour cela que nous avons aussi investi dans un hôtel avec une centaine de chambres et un spa. »
LE MOT DE MATHIEU MEYER

« J’ai toujours eu beaucoup d’admiration pour mon père qui est parti du petit dancing de ses parents pour en faire un lieu devenu mythique et incroyable que l’on ne s’attend pas à trouver dans un village alsacien à 30 kilomètres de Strasbourg. J’ai grandi ici, j’ai vu toutes les évolutions du Royal Palace au fil des années et je suis très fier de ce qu’ont accompli mes parents. Ils méritent amplement le succès pour lequel ils ont tant travaillé. La barre a été placée très haut ; je dois me montrer à la hauteur pour seconder la direction paternelle ! Mon père fourmille d’idées et de projets ; il mise encore davantage sur la technologie avec des travaux pour faire ouvrir la scène qui pourra accueillir de l’eau, de la glace… Sans parler d’un hôtel pour accueillir les clients et peut-être l’ouverture d’une autre salle de spectacle, plus petite que le Royal Palace mais dotée d’une machinerie sophistiquée qui fera la part belle aux effets spéciaux, avec un décor 360° »

Déesses
À chaque fin d’été, les dieux organisent un grand bal dans leur royaume céleste pour célébrer leur création, la Terre. Ce jour-là, une passerelle magique s’ouvre quelques heures seulement pour relier les deux mondes. À l’issue des célébrations, quatre déesses à la beauté sans égale décident de rester une année entière sur notre planète pour lui redonner un peu plus de couleurs, de beauté, et peut-être bien trouver l’amour. Elles vont se répartir leur mission en quatre saisons, de l’automne chatoyant à l’été flamboyant.
Les créateurs
Déesses casse les codes. Tout en conservant l’ADN du Royal Palace qui a fait sa renommée internationale, le spectacle de cette année se veut nettement ambitieux et audacieux.
L’ADN du Royal Palace c’est :


JÉRÉMY AMELIN
Metteur en scène
Les aficionados de la STAR AC’ sur TF1 le reconnaîtront sûrement. Arrivé en finale, Jérémy n’est pas passé inaperçu lors de la 5e saison en 2005. Depuis, il s’est fait une place de choix dans l’univers des spectacles. Artiste éclectique, il est homme à relever tous les défis ! Et c’est ce qui l’anime au Royal Palace. Cela signifie d’abord être digne de confiance de Pierre et Mathieu Meyer et, ensuite, de produire un show irréprochable. « Notre objectif, confie-t-il, c’est de mettre en perspective toute la richesse artistique et le savoir-faire du Royal-Palace. Il s’agit d’harmoniser à 100 % avec habileté et fluidité attractions, scènes de danse, de chant pour que l’histoire racontée dans Déesses soit parfaitement homogène. » Rien que ça ! Comme dans Grand Amour, l’amour est toujours au cœur de cette histoire. « Je m’en suis rendu compte assez tardivement. Je crois que je suis un éternel romantique. L’amour est toujours là, même quand on est une déesse. C’est un sentiment universel valable pour les humains, les animaux, l’équilibre global du monde. » Jérémy est heureux d’être passé de l’autre côté du miroir. Pour la 3e année consécutive, il œuvre à la mise en scène et a signé le pitch. « C’est vrai que j’ai toujours aimé écrire, imaginer, diriger. Même quand je n’étais pas le metteur en scène d’un spectacle, je ne pouvais pas m’empêcher de mettre mon grain de sel. » Son idée originale, il l’a soumise aux dirigeants du cabaret. « On en parle tous ensemble et on voit comment cela peut traduire en danse. On ne conçoit pas le spectacle pour soi, mais pour TOUS les publics. Pierre Meyer a de l’instinct, de l’audace. Il est à l’écoute ; il n’est jamais fermé. Et c’est ce qui nous permet d’avancer, de progresser et d’innover. » Comme tous les membres de la troupe, Jérémy apprécie l’ambiance qui règne au Royal-Palace. « Nous travaillons avec un patron qui habite à 20 mètres et nous glisse des pommes dans notre frigo ! Il y a une vraie humanité. »
Quelles ont été vos inspirations pour Déesses ?
Plusieurs envies se sont rejointes. La première était de créer un spectacle beaucoup plus onirique et fantastique que celui de l’an passé qui se déroulait en une journée à New-York. Cette fois-ci, j’avais envie de surprendre, d’aller là où on ne s’y attendait pas, de fusionner des éléments – géographiques ou stylistiques – normalement inconciliables. Par exemple, j’ai décidé de planter le tableau sur l’automne dans un désert africain, avec des costumes d’influence amérindienne. Ce qui n’a, à priori, aucun sens ! Tout comme le choix de mettre de la musique latine pour accompagner l’hiver. C’était ça mon point de départ. Je me suis aussi interrogé sur la position de la femme. Quelle est la place de la nudité aujourd’hui sur une scène ? L’histoire du cabaret ne permet pas de tout accepter, au nom de la tradition. Le problème réside plutôt dans le fait que c’était la femme, et uniquement elle, qui était exposée. J’ai donc proposé à la production que l’homme soit mis en valeur au même niveau. La sensualité fait partie du spectacle mais elle n’est jamais vulgaire. Enfin, à travers ces quatre personnages de déesses, j’ai eu envie de présenter des profils de femmes très différentes, des héroïnes telles qu’on en connaît tous, par leur fragilité, leur naturel et leur simplicité.
Quel était le challenge à relever cette année ?
Si j’en crois les personnes qui sont là depuis longtemps, c’est l’année des plus gros décors et des plus gros enjeux backstage. Il y a énormément de matériel et d’éléments à stocker et à mettre en place, le bateau, le métro, un arbre gigantesque avec un mur de danse… Beaucoup plus de costumes et de plumes aussi qui prennent énormément de place. On ne se rend pas compte, mais même si nous avons la chance de bénéficier de grands espaces derrière la scène, nous n’avons quand même pas les coulisses d’un stade (rires). Nous avons été très ambitieux ! Jusqu’au dernier moment, nous nous sommes demandés comment nous allions faire. Nous avons trouvé des solutions, mais c’est complexe. Et c’est sans compter les attractions avec des éléments assez grandioses tels que ceux de la troupe de Kevin Richter. Je peux vous assurer qu’un matelas de 12 mètres sur 2 mètres de large, ça ne se range pas si facilement !
Quelle expérience tirez-vous de vos trois ans déjà au Royal Palace ?
Honnêtement, au-delà de la performance artistique, j’ai tout appris au Royal Palace, sur les coulisses et la création d’un show. On ne va pas se mentir, des spectacles aussi grands, avec autant de moyens, autant d’artistes internationaux sur scène, il n’y en a pas cinquante en France. Le lieu est formidable. Et la confiance qu’on m’y accorde est très précieuse. Il suffit de voir Déesses. Quand j’ai présenté mes idées, on ne m’a jamais regardé de travers. Alors que sur le papier, elles pouvaient faire peur. Des chevaux iroquois dans un désert africain, mélangés à un canyon avec des platanes multicolores, ce n’est pas une présentation classique ! Et pourtant, Mr Meyer et toute l’équipe m’ont suivi. C’est rare de se sentir autant soutenu et libre de propositions.

PATRICK RIANDIÈRE
Directeur Artistique
Présent depuis plus de 30 ans au Royal Palace, Patrick Riandière est le directeur artistique du cabaret depuis dix ans. Il participe à l’élaboration du spectacle : choix des tableaux, des musiques, écriture du scénario avec Pierre Meyer et toute l’équipe, mais aussi à la conception des vidéos sur les écrans géants… Il est également présent à chaque représentation afin de veiller au bon déroulement du spectacle, aussi bien au niveau artistique que technique. D’ailleurs, pour lui, Déesses constitue un grand pas en avant au niveau de la technique. « La revue est résolument moderne et l’enchaînement des tableaux d’une efficacité vertigineuse. »

JASMINE ROY
Directrice de casting chant et coach des chanteurs
Depuis sept ans, Jasmine Roy est la directrice de casting pour les chanteurs et directrice vocale. Beaucoup d’appelés et peu d’élus ! La preuve : cette saison, pour un casting exclusivement féminin, elle a reçu deux cents candidatures, en a fait venir une cinquantaine pour les auditions auxquelles participe la famille Meyer, pour en retenir au final seulement trois. Par ailleurs, elle produit toute la musique du spectacle avec Eric Melville, le directeur musical du Royal Palace. Arrangements, chœurs et instrumentations, tout est refait et enregistré en studio mais les chanteuses se produisent bien en direct sur scène. Le playback n’a pas sa place au Royal Palace ! Jasmine Roy a également écrit les paroles du Chant des déesses, la chanson thème de la revue écrite comme chaque année à partir d’un titre choisi par Mme Meyer. « Le Royal Palace ne cesse de se renouveler, ce qui est exceptionnel puisqu’aucune autre grande revue en France ne change son spectacle tous les ans. Il garde toujours un regard tourné vers l’avenir. Et Déesses est probablement la revue la plus folle de ces dix dernières années, tout cabaret confondu. »

Les chanteurs
Déjà sept ans que Jasmine Roy a la responsabilité d’organiser le casting des chanteurs pour le Royal Palace. Cette année, avec la famille Meyer, elle a sélectionné quatre artistes talentueuses aux profils étonnants et aux voix qui le sont tout autant ! Quatre déesses envoûtantes à suivre au fil de quatre saisons.

Leila Veslard
Depuis sa plus tendre enfance, Leila a toujours rêvé d’être sur scène. Elle n’a même jamais imaginé autre chose, entourée par des parents musiciens professionnels : une mère accordéoniste et un père pianiste. Très tôt, elle se passionne particulièrement pour le chant, et à l’âge de 16 ans, elle décide d’en faire son métier. La semaine, elle est à l’école, le week-end derrière un micro. Mais avec le Covid, les concerts s’arrêtent et la voilà élue Miss Aquitaine. « Ce n’était pas vraiment un rêve mais cette opportunité s’est présentée dans ma vie. J’ai souvent tendance à saisir les perches que l’on me tend. » Après les élections Miss France, elle monte un duo avec son compagnon, auteur-compositeur-interprète, et ensemble, ils sillonnent pendant un an la France au gré de leurs concerts. Puis ils s’installent à Paris. Leila est alors engagée à Disney, pour le spectacle La Reine des Neiges. Elle entame aujourd’hui une nouvelle histoire avec Le Royal Palace. « Ça exauce tous mes rêves car le Royal Palace répond à toutes les valeurs que je défends dans ce métier, c’est à dire le partage, le spectacle vivant, la culture du show, les trois disciplines (théâtre, chant, danse) et surtout la valeur de la troupe. Je suis entourée d’artistes talentueux et en même temps il y a une super ambiance familiale. Je suis comblée ! » Sur scène, elle incarne l’automne. « Mon personnage a quelque chose de très doux qui va canaliser les situations, à l’écoute. Dans la vie, je peux avoir ce côté-là. Au sein d’un groupe, je ne vais peut-être pas être leader mais je suis celle qui va comprendre un peu chaque personnalité. »
Meggy Forget
Quand, à l’école, on demandait à Meggy ce qu’elle voulait faire quand elle serait grande, elle répondait sans hésiter « chanteuse ». Elle s’est toujours sentie artiste dans l’âme. Si le chant et la danse ont toujours fait partie de sa vie, la jeune femme ne monte sur scène que le week-end. C’est en 2017, lors d’un voyage en Thaïlande, qu’elle réfléchit à son avenir. Son cœur ne balance plus entre le métier d’artiste et un job qui ne la passionne pas du tout. Elle entre à l’INM, l’Institut National des arts du Music-hall, où elle suit des cours de chant, de danse et de théâtre qui lui ouvrent enfin les portes du monde du cabaret. En haut de la liste des établissements où elle rêve de travailler, figure le Royal Palace dont elle connaît l’exigence et la qualité des spectacles. « Tout ce que j’ai fait, les sacrifices que j’ai consentis, c’était pour en arriver là. C’est très important pour moi de me produire sur cette scène-là » affirme-t-elle. Après Frénésie et Grand Amour les années précédentes, le rêve opère toujours cette année avec Déesses. Son tableau à elle est celui de l’hiver. « Jérémy Amelin a été très bon pour décerner à chacune de nous quatre sa saison, avant même de nous connaître toutes. Il a eu du pif, comme on dit ! Je suis une vraie fille de l’hiver. Je ne m’expose jamais au soleil, j’aime être emmitouflée dans des manteaux, respirer de l’air très frais quand il fait -10° dehors, être au coin de la cheminée. Je suis née en hiver, et c’est la saison qui me va parfaitement. »


Margaux Faisandier
Pour un premier job, Margaux n’aurait pas pu rêver mieux que le Royal Palace. « J’ai été impressionnée par la grandeur de l’endroit, les moyens mis en place, au service du spectacle, toutes les opportunités que ça nous apporte. » Dans ses bagages, elle a amené son violon, son piano et sa guitare. Car la jeune comédienne et chanteuse est d’abord une musicienne accomplie. Dès l’âge de 8 ans, elle étudie le violon au Conservatoire d’Annecy dont elle est originaire. Puis, à 14 ans, elle s’inscrit dans une école de comédie musicale en extra-scolaire dans sa ville natale. Elle suit des cours de chant, de piano, commence à danser et à faire du théâtre, tout en continuant le lycée et les leçons de violon. Après le bac, elle s’inscrit dans la filière professionnelle de comédie musicale. « Avant même de prendre des cours, j’ai toujours chanté, partout et tout le temps ! Depuis que je suis toute petite, je rêve d’être sur scène. » Son vœu est exaucé dès la fin de son cursus, après avoir été sélectionnée pour les auditions du Royal Palace qu’elle réussit brillamment. Aux côtés de ses autres partenaires divines, elle représente le printemps. « Elle me correspond bien. C’est un personnage assez solaire qui sourit tout le temps, très pétillant, avec un côté un peu folle et dans la lune. Elle est dans son monde, elle fait des blagues qui ne marchent pas forcément. Je connais cela ! »
Charlène Veyrunes
Petite, Charlène voulait être astronaute mais les maths, ce n’était pas son point fort. C’était plutôt le chant sa passion, et les chansons qu’elle fredonnait tout le temps. Même si elle ne rêvait pas de monter sur scène, la vocation n’était pourtant pas si loin, juste prête à se réveiller. « Je voulais quand même un métier qui soit en lien avec la scène alors je me suis lancée dans des études de perruques et maquillage artistique puis de coiffure. » Pendant ces cinq années de formation, elle suit en amateur le soir des cours de comédie musicale qui finissent par prendre le pas sur le reste. Elle se rend compte que rien n’est impossible. Elle qui rêvait de marcher sur la lune finit par décrocher les étoiles. « C’est drôle parce que ma mère m’a toujours dit qu’elle ne me reconnaissait pas quand j’étais sur scène. C’est l’un des plus beaux compliments qu’elle ait pu me faire ! » En 2020, Charlène est engagée au Royal-Palace mais le cabaret ferme après 12 représentations, frappé par le Covid. Elle revient l’année suivante avant de partir pour d’autres aventures. Trois plus tard, elle est de retour dans Déesses. « Je suis heureuse de retrouver ce challenge quotidien. Il faut pouvoir assurer 260 shows avec la même exigence. L’endurance n’est pas si évidente. C’est un bonheur de pouvoir travailler avec Jérémy Amelin, la famille Meyer, toute l’équipe technique et artistique. Même les moutons d’à côté m’avaient manqué ! » Elle incarne la déesse de l’été, tout feu tout flamme, avec un « côté guerrière et une intensité » qui lui sied bien.


Les numéros

Antony Cesar
Numéro de sangle aérien
Sur la scène du Royal Palace, Anthony César dévoile tous ses talents dans un numéro époustouflant. Acrobate, gymnaste, danseur, ce jeune artiste français est déjà réclamé partout et multirécompensé. Avant de se spécialiser dans les sangles aériennes à 15 ans, il a d’abord commencé dès son plus jeune âge par des cours de gymnastique et de danse contemporaine. « Ma discipline se rapproche beaucoup des anneaux en gymnastique. Les sensations sont incroyables : avec les sangles, on peut décider à quelle vitesse, et à quelle hauteur, glisser dans l’air. C’est comme un manège, mais au quotidien ! » Il décroche une bourse à la prestigieuse Ecole Nationale du Cirque à Montréal mais ne s’y plaît pas. Au bout de neuf mois, il rentre chez ses parents et s’entraîne alors chez lui, à l’extérieur, depuis un arbre dans son jardin ! A 18 ans, il livre sa première grande prestation dans l’émission Incroyable Talent puis tout s’enchaîne, jusqu’au Royal Palace cette saison. « Les conditions offertes ici aux artistes sont exceptionnels. Il faut aussi souligner la qualité de tous les numéros, et c’est très rare. Il y a vraiment les meilleurs numéros du monde réunis au même endroit, c’est ouf ! » Dans Déesses, il tient un rôle à part. A l’avenir, Anthony, qui a dansé à L’Opera House de Sydney et à Broadway à New-York dans le spectacle Le Petit Prince, espère continuer sur cette voie et pouvoir mêler toutes ses passions en même temps, la danse, le jeu et les numéros d’acrobaties.
Sarita
Illusionniste
Une femme illusionniste, c’est encore rare dans cette profession. Rock star de la magie, Sarita enflamme une nouvelle fois la scène du Royal Palace avec un numéro aussi sulfureux que moderne et virtuose. Avec la complicité de ses quatre partenaires, homme et femme, elle enchaîne en huit minutes seulement six illusions d’apparition, de disparation et d’évasion, portée par un vrai travail sur la vidéo, la musique et la chorégraphie. « Dans la tête des gens, un magicien, c’est encore souvent un homme » regrette Vincent Vignaud, avec qui elle a élaboré son numéro. « Il faut avoir une vraie présence sur scène, pouvoir porter un numéro avec un charisme que tout le monde n’a pas. » Cette ancienne danseuse originaire des Pays-Bas n’en manque certainement pas !


Troupe de Kevin Richter
Acrobatie et voltige
Acrobates, voltigeurs, cascadeurs… cette famille d’acrobates hongrois est l’une des plus titrée dans le monde du cirque. En sauts à la balançoire puis en sauts à la bascule, leurs numéros sont stupéfiants, emmenés sur un rythme endiablé et une énergie joyeuse. Multi-récompensés, ils sont aussi dans le Guiness Book pour un record de sauts arrière en voltige.
Jérôme Murat
La statue aux deux têtes
Jérôme Murat est l’un des rares artistes à associer dans un seul numéro ces deux disciplines, le mime et la magie. C’est une visite dans un musée qui lui a inspiré l’idée de cette statue à deux têtes qui prend vie. Son univers poétique et fantastique n’appartient qu’à lui. Depuis son passage dans « Le plus grand cabaret du monde » chez Patrick Sébastien, il a multiplié les tournées et les galas. Le Français a même été invité à se produire à l’Élysée, pour l’anniversaire de Jacques Chirac.


Zhang Fan
Équilibriste sur un fil
Prodige de la discipline, Zhang Fan défie les lois de l’équilibre sur son fil souple, genre périlleux et exigeant. La France l’avait découvert il y a une vingtaine d’années au Festival du Cirque de l’avenir, où il avait remporté la médaille d’or. Depuis, cet artiste-acrobate chinois a multiplié les récompenses et les prouesses dans les festivals et les cirques les plus prestigieux du monde entier. En équilibre sur une main, sur la tête et même sur une échelle vacillante, Zhang Fan ne perd jamais le fil.
Michail Ermakov
Numéro comique
Michail Ermakov est aussi cabot que sa troupe de joyeux partenaires à quatre pattes ! De toutes tailles et toutes races, les chiens dansent, sautent comme des puces montés sur ressorts, font des pirouettes, tournent sur eux-mêmes… Entraînés par leur maître issu d’une lignée de circassiens russes, ils se livrent à toutes les facéties dans un numéro de haute voltige canine, aussi entraînant que drôle.


Bello Sisters
Un numéro de force, d’élégance et de performance
À chacune de leurs figures, le temps semble suspendu. Les Bellos Sisters conjuguent prouesse physique et grâce avec ce numéro d’équilibristes à couper le souffle. Subjugué, on tremble et on s’émerveille devant tant de virtuosité. Pas étonnant que ces trois sœurs d’origine germano-italienne aient atteints la finale dans les émissions America’s Got Talent, La France a un incroyable talent et Italia’s Got Talent.

Les danseurs et les danseuses

Que serait un cabaret sans ses sublimes danseuses ? Cette année, elles sont treize sur scène, accompagnées de huit danseurs. Pas moins de sept nationalités sont représentées : la France, l’Ukraine, la Russie, la Biélorussie, l’Angleterre, l’Australie et l’Italie. Ces artistes sont sélectionnés lors de castings organisés à Londres et à Kirrwiller. Comme le spectacle change chaque année, Pierre Meyer et la chorégraphe tiennent à ce que tous repassent une audition, y compris les « anciens », afin d’avoir la meilleure équipe sur scène. En coulisses, danseurs et danseuses du Royal Palace forment une grande famille. Nombre d’entre eux sont tombés amoureux sur la scène, au fil des répétitions… C’est le cas d’ Alla et Sasha. La belle Ukrainienne et le charmant Biélorusse ont posé leurs valises à Offwiller où ils ont acheté une maison. Le village de 800 habitants se situe à deux pas du cabaret !

Deux tables d’exception
Au Royal Palace, la créativité et le talent ne s’expriment pas que sur la scène. Ils sont aussi de mise dans les deux restaurants du cabaret : Le Majestic, et Le Versailles, à l’atmosphère plus feutrée. Il faut dire que Pierre Meyer, cuisinier de formation, Fin gourmet et épicurien, met un point d’honneur à goûter tous les plats avant de les inscrire à la carte. En cuisine, de véritables artistes s’affairent pour offrir un spectacle visuel fascinant et un émerveillement gustatif aux convives. Rencontre avec trois virtuoses de la gastronomie.

BRUNO SCHLEWITZ
le chef du Majestic
Maître cuisinier de France, disciple d’Escoffier, le chef du Majestic est originaire d’Illhaeusern, bourgade alsacienne où il y avait à l’époque un restaurant 3 étoiles, l’ Auberge de l’Ill. C’est tout naturellement au sein de cet établissement que Bruno Schlewitz a fait son apprentissage, avant d’intégrer de prestigieuses maisons, notamment chez Paul Bocuse et au Ritz. Il y a vingt ans, le chef a pris les rênes des cuisines du Royal Palace. Pour Le Majestic, il a élaboré une carte avec des produits frais régionaux travaillés sur place avec, dans chaque menu, une place de choix réservée au foie gras. « Le repas est la première approche des clients du Royal Palace avant le spectacle. Le moment doit donc être festif », explique-t-il. Des pièces nobles sont également proposées, comme le filet de bœuf ou la dorade royale. La cuisine de Bruno Schlewitz est généreuse et conviviale. Comme lui. A la tête d’une brigade de 17 personnes, le chef livre une partition culinaire savoureuse qui ravit autant les yeux que les papilles. C’est bien une véritable fête des sens qui se joue chaque joue au Majestic !
ERIC LACROIX & RÉGIS SCHMIDT
les deux chefs du Versailles
Arrivés au Royal Palace à six mois d’intervalle, Éric Lacroix et Régis Schmidt œuvrent de concert dans les cuisines du Versailles. Natif du Bas-Rhin, Éric est passé par l’Auberge du Cheval Blanc à Lembach, deux étoiles Michelin, puis chez Hubert Maetz, maître restaurateur à Rosheim, avant de poser ses valises au Royal Palace il y a sept ans. Régis, lui aussi originaire du Bas-Rhin, a multiplié les expériences dans les restaurants étoilés avant de le rejoindre aux fourneaux. Les deux chefs ne se connaissaient pas auparavant, mais ils ont su rapidement trouver équilibre et harmonie en coulisses pour concocter des mets d’exception aux convives du Versailles. « Nous avons à cœur d’appliquer tout ce que l’on a appris dans les maisons précédentes pour proposer une cuisine proche de celle que l’on peut déguster dans un restaurant gastronomique », expliquent-ils. Digne du raffinement à la Française, la cuisine d’Éric Lacroix et de Régis Schmidt conjugue technique et gourmandise afin de proposer des mets alliant tradition-notamment, l’incontournable foie gras-, aux nouveaux produits qu’ils affectionnent, comme le wakamé ou les perles de safran. Leur petit truc ? Surprendre les papilles de leurs clients avec des saveurs inédites et des associations étonnantes.



DES CHIFFRES PANTAGRUÉLIQUES
Chaque année, les restaurants du Royal Palace servent :
7 tonnes de foie gras
10 tonnes de légumes frais
32 tonnes de viandes et poissons
4000 bouteilles de Champagne
8000 bouteilles de crémant d’Alsace
50 000 bouteilles de vin
MA RECETTE DU FOIE GRAS
PAR BRUNO SCHLEWITZ
INGRÉDIENTS
1 kilo de foie gras de canard cru et déveiné
10g de sel fin
1g de muscade moulue ou râpée
1g de poivre blanc moulu
1g de mélange 4 épices
1g de sucre semoule
1 cuillère à café d’eau de vie de kirsch
1 cuillère à café de muscat d’Alsace (ou à défaut de porto blanc)
1/ Mélanger le sel fin, la muscade, le poivre blanc, le mélange 4 épices et le sucre semoule.
2/ Étaler les foies gras à plat.
3/ Assaisonner avec le mélange.
4/ Ajouter les deux alcools.
5/ Déposer les foies gras assaisonnés dans une terrine et filmez-la entièrement.
6/ Cuire dans un bain-marie dans une eau à 66°C exactement.
7/ Sonder le foie gras et, lorsque sa température atteint 56°, stopper immédiatement la cuisson en plongeant la terrine dans l’eau glacée.
8/ Réserver la terrine au réfrigérateur, au minimum deux jours, afin que les arômes se mélangent.
LE CONSEIL DU CHEF
« Au moment de servir, vous pouvez ajouter un peu de fleur de sel ou un tour de moulin à poivre. Un bon morceau de pain de campagne frais saura sublimer ce foie gras, ainsi qu’une confiture d’agrumes ou de fruits, sans sucre ajouté. »

UN PÔLE ÉCONOMIQUE MAJEUR
POUR LA RÉGION
Le Royal Palace, c’est bien sûr du rêve et des spectacles, mais le cabaret est aussi un acteur majeur de l’économie locale. Il attire des touristes de France et d’Europe qui font le bonheur – et les affaires ! – des nombreux gîtes et petits hôtels des villages alentour, ainsi que des autocaristes et des sociétés de taxis. Par ailleurs, de nombreux artisans de la région sont sollicités pour fabriquer les décors du spectacle. À l’échelle du département, les restaurants s’approvisionnent en légumes frais au marché-gare de Strasbourg, la plus grande plateforme de commerce de produits locaux de la ville. Idem pour le pain qui arrive chaque jour d’une minoterie de la région de Sélestat, avant d’être cuit juste avant les repas. Enfin, la grande majorité des bouteilles servies dans les restaurants proviennent de la région, soutenant ainsi les producteurs de vins et crémants d’Alsace. « C’est toute la région qui se mobilise et vit pour le Royal Palace ! », confirme Pierre Meyer.

ET SI L’ON FAISAIT DE BEAUX RÊVES…

Pour prolonger la féerie, le Royal Palace propose aux spectateurs de passer la nuit dans l’une de ses 9 mini-suites. Décorées avec goût, elles les transportent immédiatement dans l’ambiance cabaret, tout en offrant un confort optimal. De quoi s’endormir avec des étoiles plein les yeux et prolonger encore un peu le rêve…

INFOS PRATIQUES
ROYAL PALACE
20, rue de Hochfelden
67330 KIRRWILLER
Tél. : 03 88 70 71 81
SE RENDRE AU ROYAL PALACE
De Strasbourg : A4, Sortie 46 Hochfelden, Direction Bouxwiller
De Paris : A4, Sortie 45 Saverne, direction Bouxwiller