45 ANS DE SUCCÈS !


Parfum d'étoiles

Deuxième cabaret de France, le Royal Palace est un lieu magique niché au cœur de l’Alsace. Depuis 45 ans, le petit village de Kirrwiller est le théâtre d’un spectacle époustouflant où glamour, émotion, chant, danse et comédie s’entremêlent harmonieusement. Les spectateurs sont transportés dans un monde féerique de strass, de paillettes, de plumes et de talents. Écrin prestigieux et incontournable pour tous les passionnés de music-hall, le Royal Palace, c’est Las Vegas en pleine Alsace !

Final du spectacle Déesses

1980 Pierre Meyer et son épouse Cathy reprennent le restaurant familial tenu auparavant par les parents de Pierre. Ils créent une petite scène afin d’y accueillir des spectacles.

1989 Pierre Meyer investit 1,5 million d’euros dans la construction d’une scène de 200 m², équipée d’un plateau hydraulique. Parallèlement, il monte ses propres revues plutôt que d’engager des spectacles clés en main. Le succès est immédiat et le Music-Hall accueille 600 personnes par jour.

1996 Le cabaret fait peau neuve et un nouveau complexe de 800 m² sort de terre : le Royal Palace est né ! L’amphithéâtre de 987 places permet de voir les choses en grand : la scène est désormais deux fois plus grande, avec une ouverture de 25 m sur 20 m de haut. La même année, le restaurant Le Majestic est, lui aussi, agrandi afin de pouvoir régaler jusqu’à 800 convives.

1998 Un deuxième restaurant ouvre ses portes, Le Versailles. 150 convives peuvent y déjeuner ou y dîner dans un cadre cossu et feutré, plus intime.

2010 Pour ses 30 ans, le Royal Palace ajoute de la vidéo à ses spectacles. Pierre Meyer investit 600 000 € dans un gigantesque écran LED, le plus grand d’Europe à l’époque.

2015 Après un an de travaux, le Royal Palace fête son 35me anniversaire avec l’inauguration du Lounge Club, un espace moderne et atypique de 2 200 m² sur deux niveaux, digne des plus grands clubs dans le monde, qui peut accueillir jusqu’à 1 000 personnes dans une ambiance lounge bar.

2021 Repoussée d’un an pour cause de crise sanitaire, la revue Trésor marque les 40 ans du Royal Palace.

2022 Le Royal Palace s’impose comme le 2e plus grand cabaret de France, juste après le mythique Moulin Rouge et reste le plus grand cabaret en région.

2025 Le Royal Palace fête ses 45 ans avec une nouvelle revue résolument moderne.

2026 L’histoire du Royal Palace continue de s’écrire avec l’ouverture dès l’année prochaine du Royal Palace Hôtel & Spa, un prestigieux établissement de 96 chambres.


Le Royal Palace, c’est…
130 personnes
qui travaillent à Kirrwiller, dont 43 artistes
8 000 m² sortis de terre au fil des agrandissements
Plus de 300 costumes

PIERRE et Mathieu MEYER


« CETTE IDENTITÉ, LE ROYAL PALACE EST LE SEUL
MUSICAL-HALL À L’AVOIR ! »

Dire que certains l’ont pris pour un fou lorsque Pierre Meyer a eu l’idée d’ouvrir un music-hall d’envergure internationale dans son village alsacien ! Mais ça, c’était il y a plus de quarante ans ! Nul besoin de prouver qu’il a gagné son pari. Et haut la main ! Le Royal Palace, c’est aujourd’hui 200 000 spectateurs par an et plus de 5 millions depuis son ouverture. Un succès phénoménal qui doit pour beaucoup à la personnalité de cet homme engagé, inventif, visionnaire et bienveillant. Pierre Meyer a la volonté de proposer chaque année au public un spectacle grandiose et inédit.

« Nous fêtons cette année nos 45 ans. Je n’ai qu’un seul mot pour résumer toutes ces années : bonheur ! Le bonheur, pour moi, d’avoir su installer cette salle de music-hall à Kirrwiller, un village alsacien que personne ne connaissait, et d’en avoir fait le deuxième plus grand cabaret de France. Mais aussi le bonheur des spectateurs ! Mon métier, c’est bien de donner du bonheur aux autres. Quand les clients nous remercient pour le bon moment passé avec nous, c’est la plus belle des récompenses. Ça me donne envie de continuer et m’incite à ne surtout pas me reposer sur mes lauriers ! »

« Oui, mais c’est à ce prix que nos clients nous restent fidèles et que nous attirons de nouveaux spectateurs grâce au bouche-à-oreille ! Lorsqu’on produit un spectacle de qualité et que l’on présente quelque chose d’exceptionnel, les gens suivent. J’y mets les moyens car j’investis chaque année plus de deux millions d’euros dans une nouvelle production. L’appui de la presse et des médias nationaux nous a aussi beaucoup aidés. »

« La notoriété de notre cabaret a largement dépassé les frontières de la région Grand Est. Aujourd’hui, les spectateurs viennent de toute la France, et même d’Europe ! Pour les touristes qui viennent visiter l’Alsace, le Royal Palace est devenu un site incontournable, à visiter comme un monument. C’est la cerise au kirsch sur le gâteau ! (Rires) »

« Pour moi, elle tient en 3 éléments : Premièrement, des chanteurs-comédiens talentueux. Deuxièmement, des attractions d’un excellent niveau, que je signe souvent deux ou trois ans à l’avance. Comme ce sont les meilleures, les patrons de cabarets, cirques et music-halls du monde entier se les arrachent ! Et troisièmement, un ballet au top. Le Royal Palace se distingue des autres établissements par cette notion de spectacle « musical », au sens où on l’entend à Londres dans le West-end ou à Broadway à New York. Cette identité, nous sommes les seuls à l’avoir ! »

« Oui et je fais bien ! Vous savez, je pense à notre clientèle d’habitués. Les gens sont prêts à être émerveillés chaque année. Ce n’est pas en changeant la couleur des plumes des danseuses que nous atteindrons ce but ! Qu’elles soient rouges, cette année, et bleues l’an prochain ne les intéresse pas ! Ils attendent de nous une vraie prise de risques, une originalité. On corrige, on progresse, on avance, on ne peut pas ne pas être en perpétuel mouvement. Si vous n’anticipez pas, vous n’innovez pas, les gens sont déçus et ils ne se déplacent plus. On les perd pour toujours ! Pour moi, l’avenir, ce sont les effets spéciaux. J’en parle souvent avec Mathieu ! »

« Celle-ci est encore plus exceptionnelle que les précédentes. Jérémy Amelin connait la scène, c’est un artiste, un personnage, un créateur qui déborde d’imagination. Parfum d’étoiles est d’une modernité folle ! D’ailleurs les jeunes nous suivent et j’en suis très heureux. À les entendre, la revue de cabaret, c’est ringard, c’est pour les séniors. Mais pas chez nous. Depuis des années, nous allons vers la nouveauté et ces jeunes, conquis, reviennent tout aussi régulièrement que notre public plus âgé.  Un spectacle au Royal Palace, c’est toujours un tiers de comédie musicale, un tiers de numéros de cirque et un tiers de revue. Les sept numéros d’attraction, là aussi, sont des numéros remarquables, récompensés dans les festivals de cirque les plus prestigieux du monde entier. »

« Ce serait trop beau si on pouvait laisser le même spectacle deux ans de suite. Mais tellement de nos clients reviennent d’année en année qu’il faut se renouveler. Chaque année nous battons de nouveaux records de fréquentation. Avec Déesses, nous avons fait 215 000 entrées, soit 11 000 de plus que pour le spectacle précédent qui avait déjà été un immense succès. Nous avons tellement bien travaillé que nous avons mis la barre encore plus haute une nouvelle fois. Depuis 45 ans, nous investissons sans cesse davantage dans la qualité des spectacles. Cette année nous avons rajouté 28 projecteurs et déployé aussi d’autres systèmes de projection traditionnels, pour plus d’effets. Il y a également beaucoup plus de costumes. Et tout ce public fidèle ne doit pas se déplacer pour rien dans notre campagne perdue : il doit être bien accueilli. C’est pour cela que nous avons aussi investi dans un hôtel et un spa, un projet rêvé et porté par notre fils Mathieu. »

LE MOT DE MATHIEU MEYER


« J’ai toujours eu beaucoup d’admiration pour mon père qui est parti du petit dancing de ses parents pour en faire un lieu devenu mythique et incroyable que l’on ne s’attend pas à trouver dans un village alsacien à 30 kilomètres de Strasbourg. J’ai grandi ici, j’ai vu toutes les évolutions du Royal Palace au fil des années et je suis très fier de ce qu’ont accompli mes parents. Ils méritent amplement le succès pour lequel ils ont tant travaillé. Ils sont un vrai exemple pour moi. Ils m’emmenaient partout avec eux pour m’apprendre le métier, recruter des danseurs, découvrir des numéros… Puis j’ai suivi l’école hôtelière pendant cinq ans avant de retrouver le Royal Palace où j’ai commencé petit à petit, en faisant le tour de tous les postes et en ayant la chance de regarder mon père travailler. Il faut le suivre ! Il fourmille d’idées et de projets ; il mise encore davantage sur la technologie avec des travaux pour faire ouvrir la scène qui pourra accueillir de l’eau et de la glace. Mes parents ont commencé à deux. Avec ma compagne Sarita, nous sommes désormais une équipe de quatre pour monter et mener à bien tous les projets multiples du Royal Palace, entourés par tous les corps de métier. Nous sommes en train de construire un hôtel de 94 chambres avec un spa de 2 000 m², un restaurant de 200 couverts et des salles de séminaire. Ce projet est un peu mon bébé à moi et j’y consacre beaucoup de temps. Je m’attache à chaque détail pour créer un lieu aussi exceptionnel que le Royal Palace. La magie de la soirée va continuer pour ceux qui vont y loger, dès son ouverture l’été prochain 2026.  Cette année, nous fêtons nos quatre-cinq ans. J’ai mandaté un mixologue, champion du monde, pour créer un cocktail de bienvenue spécialement pour cet anniversaire. Quel bonheur et quelle fierté de voir le chemin parcouru, jusqu’aux nouveaux projets portés aujourd’hui, tous ensemble, en famille ! »

PARFUM D’ÉTOILES



Metteur en scène

Directeur Artistique

Directrice de casting chant et coach des chanteurs

Plumassière

Parfumeuse

Jérémy Amelin a su sublimer ce show sensoriel. Parfum d’étoiles va entraîner les spectateurs du Royal Palace dans une expérience entièrement immersive, grâce à la diffusion d’effluves parfumées pendant le spectacle. Au gré de l’histoire et des tableaux, des fragrances de rose, d’encens ou d’embruns marins flotteront dans la salle, plaçant le public en interaction. Jusqu’au bouquet final de la revue, explosion de plumes et d’effluves avec un cocktail gourmand (mélange de bergamote, de fleur d’oranger, de jasmin tubéreuse, de vanille, de bois de santal et d’ambre) capturé dans un flacon créé spécialement pour le show dont il porte le nom, et en vente exclusive à la boutique du cabaret. Pour cette nouvelle expérience artistique et olfactive, Jérémy Amelin a fait ses propres recherches. « Je suis allé dans des parfumeries pour tester les fragrances, et finalement nous sommes restés sur un produit local élaboré tout près de chez nous en Alsace. C’est une femme qui a créé cette eau de toilette, sensuelle, distinguée, à l’image du ROYAL PALACE. »

Les chanteurs


Déjà huit ans que Jasmine Roy a la responsabilité d’organiser le casting des chanteurs pour le Royal Palace. Cette année, avec la famille Meyer, elle a sélectionné trois artistes talentueux aux profils étonnants et aux voix qui le sont tout autant !

Meggy Forget

Quand, à l’école, on demandait à Meggy ce qu’elle voulait faire quand elle serait grande, elle répondait sans hésiter « chanteuse ». Elle s’est toujours sentie artiste dans l’âme. Si le chant et la danse ont toujours fait partie de sa vie, la jeune femme ne monte sur scène que le week-end. C’est en 2017, lors d’un voyage en Thaïlande, qu’elle réfléchit à son avenir. Son cœur ne balance plus entre le métier d’artiste et un job qui ne la passionne pas du tout. Elle entre à l’INM, l’Institut National des arts du Music-hall, où elle suit des cours de chant, de danse et de théâtre qui lui ouvrent enfin les portes du monde du cabaret. En haut de la liste des établissements où elle rêve de travailler, figure le Royal Palace dont elle connaît l’exigence et la qualité des spectacles. « Tout ce que j’ai fait, les sacrifices que j’ai consentis, c’était pour en arriver là. C’est très important pour moi de me produire sur cette scène-là » affirme-t-elle. Après Frénésie, Grand Amour et Déesses, le rêve continue cette année avec Parfum d’étoiles. « C’est challengeant de changer chaque année de rôle. La saison dernière, je jouais une jeune femme un peu perdue, bipolaire sur les bords. Cette fois, je suis une aventurière plutôt rebelle. Je ne sais pas où Jérémy Amelin va chercher tout cela ! Tous les ans, je me dis qu’il est fou, ce garçon. Et tous les ans, c’est génial, il nous embarque avec lui. »

Eloi Horry

La voie semblait toute tracée pour Eloi. Dans sa famille, on est artiste depuis plusieurs générations. Sa mère est professeure de musique et chanteuse, son père chef d’orchestre. Ce dernier a monté des spectacles, hommage aux comédies musicales de Broadway, où il embauchait toute la famille à participer, lors de tournées aux Etats-Unis, au Canada ou en Europe. Eloi avait alors 16 ans. Il était aux percussions et chantait aussi avec la chorale. Mais si sa sœur, chanteuse, et son frère, musicien, ont très vite suivi les traces parentales, lui a d’abord choisit- des chemins de traverse. « J’étais le petit dernier de la fratrie qui voulait se démarquer et ne voulait pas forcément faire de la musique. » Il enchaîne des boulots divers, saisonnier dans la restauration, au ski l’hiver et en Normandie l’été. Mais bon sang ne saurait mentir : encouragé par ses proches, il replonge dans la musique et s’inscrit aussi, alors âgé de 28 ans, aux cours Florent. Depuis, il n’a plus quitté la scène. Ce baryton martin, capable de chanter aussi bien dans les aigus que dans les graves, a joué Lancelot aux Folies Bergères dans « Merlin, la légende musicale » ou Jasmin dans « Chanson Gitane » à l’Opéra de Marseille. Dans « Parfum d’étoiles », il interprète le rôle d’Aster, une étoile tombée sur terre qui cherche à briller dans ce monde qu’elle ne connaît pas. C’est son premier contrat au Royal Palace. « On prend plein de poudre aux yeux. C’est cela qui m’impressionne ici. Ça ne s’arrête jamais. Les numéros spectaculaires s’enchaînent : on a les yeux à droite, et dans la seconde d’après, à gauche. C’est très intense. Et l’endroit est incroyable ! »

Barnabé Craker

Barnabé chante depuis qu’il est tout petit, un peu trop fort parfois pour ses proches, surtout quand il avait tendance à hurler les notes à tue-tête. « J’ai toujours voulu qu’on me voit et qu’on m’entende, je pense que ma vocation est née de cela. Pour montrer que j’étais là, je chantais, sans vraiment savoir ce que je faisais exactement, de Johnny Hallyday à Mika. » Il a aussi pensé un temps être agent secret mais comme le métier est trop dangereux, il opte pour la voie artistique. Il intègre l’Académie musicale de comédie musicale où il se forme pendant trois ans. Également grand sportif, il a pratiqué l’escrime, le foot, l’athlétisme, la natation, le rugby, le volley ou le ping-pong. « C’est important pour moi de me dépenser. Et chanter me permet de libérer mes émotions.» Après sept mois en mer sur un bateau de croisière, embauché comme chanteur, il débarque à Kirrwiller pour interpréter le rôle de Roman, le mystérieux homme-plante de Parfum d’étoiles. Et pourtant, il a bien failli ne pas passer les auditions. « J’ai hésité à postuler car il fallait être autant chanteur que danseur. Et la danse me faisait peur. Un ami m’a encouragé à me présenter quand même. J’y suis allé à fond, comme d’habitude, et ça s’est plutôt bien passé ! » Il ne lui reste plus que le permis à passer, une autre recommandation qu’on lui a faite pour son année à venir au Royal Palace. « Je réalise à peine que j’y suis. Je rentre dans la cour des grands et je sens que ça va être une expérience inoubliable. »

Maxime Desnos

Depuis l’enfance, Maxime rêve de scène. Très tôt, il s’amuse à jouer, chanter et se mettre en avant avec une pointe d’autodérision, sans imaginer que sa voix singulière deviendrait un véritable atout pour en faire son métier.
« Depuis tout petit je rêve de faire ce métier. Quand j’allais voir les spectacles de cirque au moment de Noël je préférais déjà aller voir les artistes plutôt que le père Noël ! », se souvient-il.
Avec le soutien et les encouragements de ces proches, il fait ses premiers pas au théâtre à l’école Quai de Scène, puis poursuit avec le chant, avant d’intégrer l’Institut National des Arts du Music-Hall (INM). En 2021, il obtient son diplôme en comédie, chant et danse. Sa voix, unique et reconnaissable, devient sa signature. Plusieurs productions le remarquent.
Curieux et polyvalent, il explore aussi le jonglage, le doublage (dont un manga à succès) et l’enseignement du théâtre auprès de jeunes adultes, où il transmet sa passion avec énergie et humour.
En 2025, il réalise un rêve d’enfant en intégrant la prestigieuse troupe du Royal Palace pour incarner PIF, un robot poétique et attachant dans la revue Parfums d’Étoiles.
« Une aventure incroyable ! Tout est allé très vite et j’ai dû faire preuve d’adaptation et apprendre le spectacle en très peu de temps. C’est un vrai défi d’être dans une telle production avec un niveau et une attente très élevée ! Mais j’aime énormément ces challenges qui permettent de progresser ! » À seulement 25 ans, il vit cette expérience comme l’accomplissement d’un parcours forgé par la passion, la singularité.

Les attractions


HERMANOS ACEROS
Numéro de main à main

Le duo d’acrobates colombiens impressionne dans ce numéro de voltige et d’équilibriste à couper le souffle. Devant l’exploit de leurs figures exceptionnelles, on en oublie presque la force qu’il faut pour enchaîner ces figures de main à main et même de tête à tête, clou de leur prestation, hautement périlleux pour les cervicales !

JONATHAN ROSSI
Numéro de vélo acrobatique

Cette super star espagnole du Street Trial nous fait perdre les pédales. Au guidon de son vélo BMX, il enchaîne les sauts et les figures acrobatiques avec une facilité déconcertante. Une démonstration technique de haut niveau à un rythme d’enfer.

CRISTINA GARCIA
Contorsionniste

On ne parle même plus de souplesse quand on découvre les contorsions de Cristina Garcia. Les mots nous manquent : elle en est bien au-delà quand elle se plie en quatre pour défier les lois physiques du corps, dans un numéro aussi glamour que virtuose. Femme scorpion sur son rocher, elle achève sa prestation inouïe sur une autre prouesse, en décochant une flèche du bout des orteils, un arc entre les pieds.

SARITA
Illusionniste

Une femme illusionniste, c’est encore rare dans cette profession. Rock star de la magie, Sarita enflamme une nouvelle fois la scène du Royal Palace avec un numéro inédit, puissant, moderne et sexy d’illusions romantiques, enchaînant les apparitions, disparitions et évasions sur le thème du soleil et de la lune. « Dans la tête des gens, un magicien, c’est encore souvent un homme » regrette Vincent Vignaud, avec qui elle a élaboré son numéro. « Il faut avoir une vraie présence sur scène, pouvoir porter un numéro avec un charisme que tout le monde n’a pas. » Cette illusionniste, également danseuse, originaire des Pays-Bas, n’en manque certainement pas !

VIVIANA ROSSI
Numéro aérien et aquatique

Telle une sirène enchanteresse dans sa baignoire, cette artiste hors-norme ne tarde pas à envoûter les spectateurs quand elle prend son envol, dans un numéro de sangles aériennes à couper le souffle, enchaînant les figures acrobatiques avec une virtuosité rare.

ELISA CUSSADIE
Et ses perroquets

L’artiste italienne sait parler à l’oreille des perroquets, ses partenaires sur scène dans ce numéro de dressage de haut vol. Quand les oiseaux survolent la salle dans un ballet gracieux, le temps semble suspendu, lors d’un final aussi magique que poétique.

SKOKOV
Numéro de double balançoire russe

Dans ce numéro de haute voltige habituellement masculin, les huit athlètes en longue robe bleue multiplient les figures et les sauts périlleux, en passages croisés et même triples, dans un ballet acrobatique spectaculaire.

Les danseurs et les danseuses


Que serait un cabaret sans ses sublimes danseuses ? Cette année, elles sont treize sur scène, accompagnées de huit danseurs. Pas moins de sept nationalités sont représentées : la France, l’Ukraine, la Russie, la Biélorussie, l’Angleterre, l’Australie et l’Italie. Ces artistes sont sélectionnés lors de castings organisés à Londres et à Kirrwiller. Comme le spectacle change chaque année, Pierre Meyer et la chorégraphe tiennent à ce que tous repassent une audition, y compris les « anciens », afin d’avoir la meilleure équipe sur scène. En coulisses, danseurs et danseuses du Royal Palace forment une grande famille. Nombre d’entre eux sont tombés amoureux sur la scène, au fil des répétitions… C’est le cas d’Alla et Sasha. La belle Ukrainienne et le charmant Biélorusse ont posé leurs valises à Offwiller où ils ont acheté une maison. Le village de 800 habitants se situe à deux pas du cabaret !

Kiara Bich-Coso

Kiara rejoint la troupe de danseuses du Royal-Palace, nouvelle recrue française du cabaret alsacien. C’est Jasmine Roy, coach vocale dans son école, l’Institut national des arts du musical, qui l’a encouragée à envoyer sa candidature. La jeune femme, qui a commencé la danse dès l’âge de quatre ans, a suivi une formation en classique et en flamenco, avant de se spécialiser en jazz et en heels (danse sur talons). « J’aime le cabaret car je peux m’amuser à jouer, à incarner un caractère comme ce que j’ai découvert avec le flamenco. Au Royal Palace, dans l’interprétation, il y a beaucoup de matières à explorer, avec un côté un peu coquin et amusé. » Au cœur du ballet, elle est également la doublure comédie de Meggy Forget.

Le monde entier vient à Kirrwiller !


Origine des artistes travaillant au RP : Ukraine – Russie – Royaume Uni – Hollande – Italie – Nouvelle-Zélande – Australie – Irlande – États-Unis – France – Afrique du Sud – Canada – Colombie – Espagne

Deux tables d’exception


Au Royal Palace, la créativité et le talent ne s’expriment pas que sur la scène. Ils sont aussi de mise dans les deux restaurants du cabaret : Le Majestic, et Le Versailles, à l’atmosphère plus feutrée. Il faut dire que Pierre Meyer, cuisinier de formation, Fin gourmet et épicurien, met un point d’honneur à goûter tous les plats avant de les inscrire à la carte. En cuisine, de véritables artistes s’affairent pour offrir un spectacle visuel fascinant et un émerveillement gustatif aux convives. Rencontre avec trois virtuoses de la gastronomie.

BRUNO SCHLEWITZ

Maître cuisinier de France, disciple d’Escoffier, le chef du Majestic est originaire d’Illhaeusern, bourgade alsacienne où il y avait à l’époque un restaurant 3 étoiles, l’ Auberge de l’Ill. C’est tout naturellement au sein de cet établissement que Bruno Schlewitz a fait son apprentissage, avant d’intégrer de prestigieuses maisons, notamment chez Paul Bocuse et au Ritz. Il y a vingt ans, le chef a pris les rênes des cuisines du Royal Palace. Pour Le Majestic, il a élaboré une carte avec des produits frais régionaux travaillés sur place avec, dans chaque menu, une place de choix réservée au foie gras. « Le repas est la première approche des clients du Royal Palace avant le spectacle. Le moment doit donc être festif », explique-t-il. Des pièces nobles sont également proposées, comme le filet de bœuf ou la dorade royale. La cuisine de Bruno Schlewitz est généreuse et conviviale. Comme lui. A la tête d’une brigade de 17 personnes, le chef livre une partition culinaire savoureuse qui ravit autant les yeux que les papilles. C’est bien une véritable fête des sens qui se joue chaque joue au Majestic !

ERIC LACROIX & RÉGIS SCHMIDT

Arrivés au Royal Palace à six mois d’intervalle, Éric Lacroix et Régis Schmidt œuvrent de concert dans les cuisines du Versailles. Natif du Bas-Rhin, Éric est passé par l’Auberge du Cheval Blanc à Lembach, deux étoiles Michelin, puis chez Hubert Maetz, maître restaurateur à Rosheim, avant de poser ses valises au Royal Palace il y a sept ans. Régis, lui aussi originaire du Bas-Rhin, a multiplié les expériences dans les restaurants étoilés avant de le rejoindre aux fourneaux. Les deux chefs ne se connaissaient pas auparavant, mais ils ont su rapidement trouver équilibre et harmonie en coulisses pour concocter des mets d’exception aux convives du Versailles. « Nous avons à cœur d’appliquer tout ce que l’on a appris dans les maisons précédentes pour proposer une cuisine proche de celle que l’on peut déguster dans un restaurant gastronomique », expliquent-ils. Digne du raffinement à la Française, la cuisine d’Éric Lacroix et de Régis Schmidt conjugue technique et gourmandise afin de proposer des mets alliant tradition-notamment, l’incontournable foie gras-, aux nouveaux produits qu’ils affectionnent, comme le wakamé ou les perles de safran. Leur petit truc ? Surprendre les papilles de leurs clients avec des saveurs inédites et des associations étonnantes.

Chaque année, les restaurants du Royal Palace servent :

7 tonnes de foie gras

10 tonnes de légumes frais

32 tonnes de viandes et poissons

4000 bouteilles de Champagne

8000 bouteilles de crémant d’Alsace

50 000 bouteilles de vin

MA RECETTE DU FOIE GRAS

PAR BRUNO SCHLEWITZ

1/ Mélanger le sel fin, la muscade, le poivre blanc, le mélange 4 épices et le sucre semoule.
2/ Étaler les foies gras à plat.
3/ Assaisonner avec le mélange.
4/ Ajouter les deux alcools.
5/ Déposer les foies gras assaisonnés dans une terrine et filmez-la entièrement.
6/ Cuire dans un bain-marie dans une eau à 66°C exactement.
7/ Sonder le foie gras et, lorsque sa température atteint 56°, stopper immédiatement la cuisson en plongeant la terrine dans l’eau glacée.
8/ Réserver la terrine au réfrigérateur, au minimum deux jours, afin que les arômes se mélangent.

LE CONSEIL DU CHEF

« Au moment de servir, vous pouvez ajouter un peu de fleur de sel ou un tour de moulin à poivre. Un bon morceau de pain de campagne frais saura sublimer ce foie gras, ainsi qu’une confiture d’agrumes ou de fruits, sans sucre ajouté. »

UN PÔLE ÉCONOMIQUE MAJEUR
POUR LA RÉGION


Le Royal Palace, c’est bien sûr du rêve et des spectacles, mais le cabaret est aussi un acteur majeur de l’économie locale. Il attire des touristes de France et d’Europe qui font le bonheur – et les affaires ! – des nombreux gîtes et petits hôtels des villages alentour, ainsi que des autocaristes et des sociétés de taxis. Par ailleurs, de nombreux artisans de la région sont sollicités pour fabriquer les décors du spectacle. À l’échelle du département, les restaurants s’approvisionnent en légumes frais au marché-gare de Strasbourg, la plus grande plateforme de commerce de produits locaux de la ville. Idem pour le pain qui arrive chaque jour d’une minoterie de la région de Sélestat, avant d’être cuit juste avant les repas. Enfin, la grande majorité des bouteilles servies dans les restaurants proviennent de la région, soutenant ainsi les producteurs de vins et crémants d’Alsace. « C’est toute la région qui se mobilise et vit pour le Royal Palace ! », confirme Pierre Meyer.

ET SI L’ON FAISAIT DE BEAUX RÊVES…

Pour prolonger la féerie, le Royal Palace propose aux spectateurs de passer la nuit dans l’une de ses 9 mini-suites. Décorées avec goût, elles les transportent immédiatement dans l’ambiance cabaret, tout en offrant un confort optimal. De quoi s’endormir avec des étoiles plein les yeux et prolonger encore un peu le rêve…